
Cuisines du monde : à votre santé !
Le monde entier est à portée de fourchette. C’est l’un des aspects positifs de la mondialisation : une offre d’une très grande variété qui permet, sans quitter l’hexagone, la découverte et l’appropriation de gastronomies et recettes de tous les continents. Au-delà des saveurs, certaines se distinguent particulièrement pour leurs qualités nutritionnelles et leurs bienfaits pour la santé : top 3 des cuisines et ingrédients du monde réputés les plus sains.
Une cuisine est qualifiée de saine lorsqu’elle se compose en majorité de produits bénéfiques pour le corps : ils vont apporter de l’énergie de façon profitable, en respectant notre métabolisme et en renforçant notre système immunitaire. Cela comprend l’aspect diététique des aliments, l’équilibre alimentaire, la qualité des ingrédients cuisinés, et le mode de cuisson.
La cuisine grecque
C’est loin d’être un cliché, le fameux régime méditerranéen ou régime crétois bien l’un des plus sains au monde : il se distingue en termes de prévention des maladies cardio-vasculaires et se révèle garant de longévité. Les habitants de l’île de Crète ont ainsi la meilleure espérance de vie du monde occidental, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a réalisé une étude d’une durée de 15 ans sur cette population.
L’huile d’olive, base de cette gastronomie, est riche en acides gras mono-insaturés et en oméga 9 : leur consommation contribue à réguler le taux de « mauvais cholestérol » (cholestérol LDL) dans le sang. Avec pour effet bénéfique de réduire le risque d’infarctus du myocarde, d’AVC, de maladies coronariennes et de diabète de type 2.
Cela ne serait pas suffisant sans un bon équilibre de produits sains : la cuisine grecque comporte peu de viande et privilégie les fruits et légumes frais, les fruits secs, l’ail, les céréales complètes, les poissons frais et des produits laitiers comme le fromage blanc et le yaourt.
En France, nombre de restaurants Grecs se consacrent, hélas, au snacking. Pour profiter des vertus du régime crétois, il est donc plutôt conseillé de s’en inspirer pour équilibrer son alimentation quotidienne en privilégiant ces produits simples et sains.
La cuisine japonaise
Que ce soit en termes d’ingrédients ou de mode de cuisson, la réputation de la gastronomie japonaise n’est, elle non plus, pas usurpée : le pays compte près de 70 000 centenaires, et l’espérance de vie (87,5 ans pour les femmes, 81,3 ans pour les hommes) est plus importante que celle des pays européens. Et si le taux d’obésité des Japonais est particulièrement faible, ils le doivent à leur régime alimentaire unique.
La cuisine japonaise se caractérise par une très faible consommation de viande rouge, de produits laitiers et de pommes de terre. A l’inverse, elle privilégie les poissons, riches en oméga 3 et les produits de la mer tels que les algues riches en oligoéléments et en vitamines A, C et B12.
Ce régime alimentaire fait également la part belle aux aliments provenant des plantes comme le riz, qui procure une sensation de satiété, le soja, riche en protéines végétales, les légumes frais mais aussi le thé, aux propriétés anti-oxydantes. De plus, La consommation d’aliments crus ou cuits à la vapeur permet également d’en conserver toutes les qualités nutritionnelles sans ajout de matières grasses superflues.
Une gastronomie désormais facile d’accès et l’on peut s’en réjouir : rien de plus simple que de savourer des spécialités japonaises à Marseille, Nancy ou Toulouse, en prenant soin, cependant, de choisir une enseigne de confiance.
La cuisine coréenne
On la découvre à peine en France mais elle rencontre un succès croissant, grâce à la popularisation de la culture coréenne. Le petit pays du matin calme affiche ainsi une espérance de vie moyenne en progression (82,7 ans en 2018), proche de celle de son voisin japonais, et le talonne également par son faible taux d’obésité. On y meurt moins de cancer que dans le reste des pays de l’OCDE, et presque deux fois moins de maladies cardio-vasculaires.
Le régime coréen, d’une part, limite énormément la consommation de graisses animales et de friture. D’autre part, il met en avant la consommation d’aliments fermentés : ces produits « vivants » apportent une grande quantité de probiotiques naturels qui régulent la flore intestinale et contribuent à l’activation du système immunitaire. La gastronomie coréenne fait également appel aux légumes frais hypocaloriques et riches en fibres, au sésame riche en acides gras essentiels, et à des condiments comme le gingembre, le piment, et l’ail, aux nombreuses vertus notamment anti-oxydantes.
Le plat emblématique : le Kimchi, une préparation fermentée contenant légumes et condiments. C’est un must de la gastronomie coréenne que l’on trouvera à la carte de tous les restaurants spécialisés.
Parmi les autres régions du monde dont on ne devrait pas se priver de s’inspirer figurent également en bonne place la cuisine scandinave et les spécialités de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest : ces régimes alimentaires ont pour point commun de privilégier le poisson, les fibres (légumes, céréales complètes), et un taux de sucre très réduit.